Les gays vus par le septième art!!
Romance, Comédie, Fantastique, Drame, Aventure, Horreur, Fiction... et Queer!

samedi, juillet 01, 2006

Echo Park, L.A.




Date de sortie : 05 Juillet 2006
Réalisé par Richard Glatzer, Wash Westmoreland
Avec Emily Rios, Chalo Gonzalez, Jesse Garcia
Film américain. Genre : Drame
Durée : 1h 30min.
Année de production : 2005
Titre original : Quinceañera
Distribué par Memento Films




Magdalena vit au sein de la communauté latinos d¹Echo Park, un quartier de Los Angeles. Avec ses parents, elle prépare sa quinceañera : la grande célébration qui aura lieu pour l'anniversaire de ses quinze ans, une tradition encore très vivace au sein de la communauté latino-américaine.
Quelques mois avant la cérémonie, elle tombe enceinte. Rejetée par son père, elle est hébergée par son grand oncle Thomas et son cousin Carlos. Ces quelques mois de vie commune marqueront un tournant dans la vie de chacun tout comme le quartier d¹Echo Park, lui aussi en profonde mutation.

23 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Ce film rencontre un franc succès au festival "les enfants du cinéma" en Ardennes (08) Il s'est vu décerné le prix du coup de coeur des jeunes par le jury !!!!

2:28 PM

 
Anonymous Anonyme said...

une fois de plus, une bonne surprise, j'avais ete attire par la bande annonce dans ls file d'attente de mon cinema. J'ai guette la sortie et mon namie et moi meme n'avons pas ete decu de ce film. Jeu des acteurs tres bon et sans aucune pretention, histioire tres sympa et une vrai morale a retier. La musique est egalemnt un atout de ce film. Bravo

2:28 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Pas une seule fausse note dans un sujet pourtant casse-gueule. Les acteurs, qui sont non professionnels, sont géniaux. Seul bémol : le titre français, qui tente de créer la confusion avec "Ken Park" de Larry Clark, qui n'a strictement rien à voir... Pourquoi ne pas avoir conservé le poétique "Quinceanera" ? C'était moins vendeur...?

2:28 PM

 
Anonymous Anonyme said...

C'est une vraie bouffée d'oxygène et un film surprenant! Avec un petit budget et seulement quelques jours de tournages, les deux réalisateurs de ce petit bijou nous livrent une histoire pleine de subtilité et de tendresse. Le scénario ne tombe jamais dans la facilité du mélodrame et de la complaisance: on est loin des stéréotypes réservés habituellement aux minorités de Los Angeles: ici le bad boy est homosexuel, la communauté latino est souriante et solidaire (magré quelques déchirements dus à la tradition), Magdalena tombe enceinte alors qu'elle est encore vierge, et Echo Park est un quartier agréable, plutôt convoité par la nouvelle bohême fortunée (on est donc loin des images de quartier sensible envahi par les gangs dont le cinéma s'était emparé jusque là). La raison de cette originalité tient certainement à la performance des acteurs, et à la proximité qu'ont installée les deux réalisateurs avec les habitants de ce quartier. Echo Park, L.A. est aussi un film social, qui s'attache à dépeindre le quotidien et les traditions de cette communauté mexicaine, et qui touche à ses problèmes les plus sensibles: l'augmentation de la vie de leur quartier à cause de la spéculation immobilière et de l'arrivée de la bourgeoisie bohême, la difficulté de concilier traditions et modernités dans un pays qui n'est pas originellement le leur, les difficultés et contradictions de l'intégration. Tous ces questionnements traversent le film en douceur et lui donnent une profondeur agréable et surprenante: on se laisse envahir par touches successives à la manière d'un tableau impressionniste, et l'émotion finit par nous submerger, subtile, et toute en retenue, à l'image du jeu des comédiens, tous géniaux. Je ne tarirai pas d'éloges sur ce petit protégé de Sundance, qui y a obtenu deux prix prestigieux cette année, Le Grand Prix et Le prix du public, tant l'ambiance qui s'en dégage devient rare et précieuse au cinéma. Pour terminer, que dire de plus: A voir absolument!!

2:29 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Voilà la deuxième fois que j'allais voir ce film...en sachant d'avance (remplit de préjugés) que j'allais découvrir l'épiderme de la construction du film, "ses trucs" su tu préfères. En faites "ses trucs" il y en a et c'est presque caricaturale mais le sujet est tellement pas prétentieux sans pour autant tomber dans le film pour BCBG. Ce film est en réalité une merveille, il réussi avec émotion maîtrisé, avec humour, beauté, et grand choix des acteurs! à nous laisser dans "leur monde" celui des pauvres de Los Angeles et nous poser la question "Leur monde n'est t il pas un peu le nôtre aussi? Et est raisonnable d'exclure quelqu'un qui est si proche de nous?" Ce film est à voir absolument si votre ville le passe encore...le bouche à oreille marche...faites passé le message si vous avez été convaincu!

2:29 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un trés bon (et beau) film. Sur l'intolérance, la bêtise, et la tolérance et la bonté. On découvre que celui qu'on ne connaît pas nous ressemble tant, alors que celui que l'on croit connaître nous est inconnu. Magnifique et touchant. Et de très bon acteurs sans aucune fausse note!!

2:30 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Excellentissime !! Au début du film on s'imagine une (ou des) histoire(s) toute(s) tracée(s), dont on connait la fin... Et finalement non ! A plusieurs reprises, on se trouve totalement surpris ! On voit bien que le réalisateur a voulu nous faire voyager hors des sentiers battus (du drame Holywoodien !) en nous proposant quelquechose de résolument différent : une tranche de vie de trois personnages principaux, vraiment attachants et tellement réels - tels qu'on aurait sûrement pu rencontrer au détour de ce fameux quartier d'Echo Park. A voir absolument en version originale sinon cela n'aurait aucun intérêt ! Quand il sortira en dvd, je cours l'acheter, c'est pour vous dire si j'ai aimé... !

2:30 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Malgré des acteurs plutôt convaincants et une ambiance initialement sympathique, on est rapidement saoulé par cette assemblée de latinos ringards, une vieille morale sous-jacente et un happy end bien trop facile… Ne remplit pas sa mission.

2:30 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Malgré la justesse des interprètes, le film s'enlise dans un sentimentalisme fatal, il ne va pas au bout de ses idées et finit par plomber tout le reste. Dommage.

2:30 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Dans le fond et la forme, les réalisateurs nous emmènent en plein quartier hispannique pour cette histoire très touchante d'un cousin et d'une cousine, non sans problème. Les acteurs sont sincères, à l'aise dans leur rôle. A voir notamment pour Carlos, magnifique personnage loin des clichés que l'on pourrait supposer au début du film. Bien écrit, joliment retranscrit en images, une découverte.

2:31 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Du cinéma indépendant. Pas besoin de lire l'affiche, on ne peut pas se tromper. Pas d'action, pas de stars, pas de budget ... et pourtant on se prend vite dans le destin des habitants de ce quartier. Les acteurs pourtant amateurs s'en sortent très très bien, la musique (pourtant pas ma tasse de thé) est vraiment sympa et les clichés sont évités. Malgré tout, en sortant mon avis était partagé : je ne me suis pas ennuyé et le film est bien, pourtant je n'y trouve pas d'intérêt, si ce n'est de dépeindre la vie d'un quartier de Los Angeles et de passer 1h30. Trois étoiles surement trop généreuses mais encourageons le cinéma indépendant.

2:31 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Cette plongée au coeur de la communauté latino-américaine est passionnante, d'autant que les cinéastes ont réussi à créer trois personnages très attachants. Ainsi, la trinité représentée par ce grand-père très sage, le rebelle gay et la jeune vierge enceinte est tout à fait original et fonctionne à merveille. Le film nous montre aussi les nombreux blocages moraux qui subsistent dans cette communauté et aussi le rejet de ses membres par le reste des blancs. Filmé à hauteur d'homme, ce petit film très émouvant à la fin vaut le détour. Une charmante expérience.

2:31 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Une habile et très juste galerie de personnages sur le L.A latino d'aujourd'hui. Un film qui sonne vrai.

2:31 PM

 
Anonymous Anonyme said...

si cela n'a rien d'un chef d'oeuvre, on sort de ce film absolument réjoui, tant la peinture de cette chronique amère et désenchantée est séduisante, jamais ennuyeuse, émouvante quelquefois...un film charmant, à recommander, car le propos en est original si la réalisation l'est moins.

2:32 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Film profondément émouvant, où se mêlent tendresse, découverte de soi, drame familiale... Les couleurs chaudes sont comme les personnages d'une incroyable chaleur, plein de vérité. L'amour toujours présent cotoie une douleur empreinte de douceur ce qui en fait un film entier. Les personnages sont beaux dans leur jeu d'acteur, qui plus est beaux physiquement. A voir, à faire découvrir.

2:32 PM

 
Anonymous Anonyme said...

C'est simplissime: La vie d'une famille mexicaine vivant aux USa ... Des coups durs , des tristesses , des déchirures. Une figure centrale : la bonté incarnée par le grand oncle acceuillant. Une mort ... Des retrouvailles. Sur une note exotique . Simple mais à voir !

2:32 PM

 
Anonymous Anonyme said...

beau film independant. fin et touchant avec des personnages originaux mais plus vrais que nature. le trio des deux cousins et de l'oncle fonctionne a merveille, cependant certains points demeurent inexplores, et le film est oublie a peine rentre chez soi.

2:33 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Les 4/5èmes du film sont très biens. Les acteurs sont justes et incarnent parfaitement leurs personnages. La mise en scène est sobre et restitue les situations avec un aspect documentaire intimiste dénué de regard "touristique", ce qui arrive fréquemment chez les réalisateurs s’intéressant à une culture autre que la leur. Habitant eux-même le quartier, Wash Westmoreland et Richard Glatzer ont su trouver un ton juste et respectueux pour appréhender leur sujet, évitant la facilité du recours systématique à la musique pour émouvoir ou intéresser le spectateur ; à juste titre car l’image et l’interprétation se suffisent à elles seules. J’ai donc un peu de mal à comprendre pourquoi ils ont saupoudré leur dénouement de cette musique tapisserie, pas foncièrement mauvaise mais tout à fait inutile, qui m’a sorti du film. Ceci dit, Echo Park, L.A. reste un film de proximité recommandable, parfois téléphoné et naïf, mais chaleureux.

2:34 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Une jolie histoire, un peu naïve et déjà sans doute trop vue, et finalement pas très passionnante. On a envie de se rappeler Long Way Home, beaucoup mieux dans un registre similaire. Mais justement, c'était beaucoup mieux. On est clairement pas dans le haut du pannier du "indie US". Mais il y a quelque chose de sincère et ça n'est pas si mal fait, alors pourquoi pas.

2:34 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Ce film tourné en état d’urgence est d’une rare intensité, et laisse comme une brûlure, une marque douloureuse. Echo Park, quartier hispanique de Los Angeles est en pleine mutation. Très convoité par les bobos de la classe moyenne américaine, certains d’entre eux n’hésitent pas à recourir à l’expulsion des « locaux » contre des loyers excessifs. La communauté latinos est donc en état de crise. D’autant plus que les jeunes sont moins ouverts aux traditions et se laissent envahir par la culture des states. De ce pitch, Richard Glatzer et Wash Westmoreland nous servent un scénario d’une rare subtilité à travers le parcours de Carlos, voleur, drogué et gay et Magdalena, 15 ans qui se retrouve enceinte miraculeusement. Ils sont hébergés par l’oncle Tomas, seul vestige du passé, mais très ouvert au monde. Ce dernier est l’élément clé du film. Il aura un rôle déterminant et symbolise ce monde qui se meurt. Les deux réalisateurs tirent à boulet rouge. Ils dénoncent l’hypocrisie, le racisme tout azimut, l’intolérance pour mieux nous délivrer un vrai message humaniste. Pas de grands effets de mise en scène, des gros plans judicieux qui nous font mieux connaître chacun des personnages, et une véritable intimité se créée entre eux et le spectateur. Il faut souligner que cette symbiose est rendue possible grâce aux acteurs à commencer par Jesse Garcia qui nous joue un «dur » fragilisé, Emily Rios toute en retenue et très touchante et surtout Chalo Gonzalez qui dans le rôle titre de l’oncle Tomas nous embarque par sa bonté et sa liberté revendiquée… Grand Prix et Prix du public à Sundance, Echo Park est une œuvre incontournable à découvrir.

2:35 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Echo park LA est un tres bon film qui montre bien la vie dans le quartier hispanique de Los Angeles. Les acteurs, souvent debutant sont tres touchants. Film a voir a tout prix.

2:35 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Echo Park, le titre français, va comme un gant à ce film. L'histoire, pourtant prenante, sert en effet plus de prétexte pour décrire ce quartier en pleine mutation. Ce film nous plonge profondément dans ce quartier de L.A., pas forcément plus riche ou plus pauvre, ou plus violent qu'une autre, juste attachant. On en resort en ayant l'impression d'y avoir habité.

2:35 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Echo park est un film très émouvant. Tous les élèments en effet sont rassemblés pour sensibiliser le spectateur à un sujet ou à des thèmes que l'on retrouve dans nos sociétés actuelles : l'intégration de minorités, l'acceptation de l'homosexualité, l'expulsion des populations à révenus moyens dans les nouveaux quartiers à la mode, le maintien de valeurs traditionnelles et désuettes ... (...) Les acteurs sont d'une grande justesse. Le pépé qui accueille les jeunes âmes vagabondes est magnifique et drôle. Pour ce qui est du traitement formel la caméra sait rester très discrete. Elle suit les acteurs, souligne avec justesse les disfonctionnements de nos sociétés sans jamais déborder esthétiquement. la réalisation est alors épurée et fraiche. Je conseille donc vivement ce film !!!

2:36 PM

 

Enregistrer un commentaire

<< Home