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jeudi, mars 01, 2007

Les Témoins




Date de sortie : 07 Mars 2007
Réalisé par André Téchiné
Avec Michel Blanc, Emmanuelle Béart, Sami Bouajila
Film français.
Genre : Drame
Durée : 1h 52min. Année de production : 2006
Distribué par UGC




Paris, été 1984.
Manu débarque à Paris, où il partage la chambre de sa soeur Julie dans un hôtel modeste. Il fera la connaissance d'Adrien et nouera une amitié chaste et joyeuse avec ce médecin quinquagénaire, qui lui fera découvrir le style de vie de son milieu.
Au cours d'une balade en bateau, Adrien présentera à Manu Sarah et Mehdi, un couple de jeunes mariés qui vient d'avoir son premier enfant.
Une passion amoureuse imprévue et l'irruption de l'épidémie du sida, encore perçue dans les médias et l'imaginaire collectif comme une peste moderne et honteuse vont bouleverser le tranquille agencement de ces destins particuliers. Chacun va devenir acteur et témoin d'un drame contemporain, où ceux qui ne mourront pas ressortiront peut-être plus forts, mais en tout cas pas indemnes.

25 Comments:

Anonymous Anonyme said...

A l'image des spectateurs après la projection, ce film m'a laissée sans voix, la gorge nouée. Chaque personnage, même les seconds rôles, est d'une densité inouïe et d'une grande humanité. On aurait pu craindre un drame lourdingue sur l'adultère à l'époque du sida, on se trouve face à une histoire poignante et infiniment triste jouée intensément par tous les acteurs menés d'une main de maître par André Téchiné. Les dialogues sont soignés, toujours percutants et justes. La réalisation est d'une grande sensibilité, jouant beaucoup sur les travellings et les prises uniques et évitant soigneusement le mélo en nous épargnant la mort de Manu et les pleurs de la famille. Vraiment un grand film.

12:11 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Magistral. Je m'attendais à un beau film , de la part d'André Téchiné, et je n' ai pas été déçu. Les liens entre les personnages sont très puissants , les acteurs sont tous formidables , car bien dirigés , et aussi talentueux. Avec une mention spéciale à Michel Blanc , qui je pense atteint les sommets. Apres avoir vu ce film, je suis devenu aussi "témoin".....

12:12 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un vibrant temoignage porté par des acteurs au sommet , Michel Blanc est juste comme jamais , Béart et Bouajila touchants d'humilité et de sincérité , quant à Johan Libereau c'est la grande révélation. "Les Temoins" c'est essentiellement l'ascenscion du Sida , de la mort , au beau milieu des années 80. Téchiné par la mise en scène notamment , rend son film intimiste à souhait , juste et sans clichés ( peut etre le recul sonne t'il le glas quand on ose la comparaison avec Philadelphia de Demme notamment).Un film personnel mais resolument optimiste ,la vie doit continuer malgré le gouffre béant que constitue cette épidémie , malgré toutes ces vies emportées. Vision humaniste , sociale , truffée d'anachronismes mais qui sont peu etre la pour nous rappeller que la maladie est toujours la , et que c'est une lutte de tous les jours qui doit etre menée. Chef d'oeuvre.

12:12 PM

 
Anonymous Anonyme said...

En ces temps de comédies sur le "cul" ou sur le "fric" (ou les deux) voilà un film français qui fait plaisir. Parce que tout en étant un film dit "d'auteur" il n'en garde pas moins une dimension fortement populaire et accessibe à tous. Téchiné nous confronte à des personnages humains, confrontés à leurs sentiments, à leurs obligations, à leurs failles. Puis arrive la maladie, et ça fait froid dans le dos. Dans la sphère intime tout d'abord, avec les répercussions du Sida sur la vie de Manu mais aussi de Medhi, de Sarah. Dans la sphère publique enfin, avec la psychose et la stupeur face à une maladie nouvelle et incompréhensible. Téchiné met en scène avec brio l'apparition de la maladie et de la mort, son impact privé et son impact social. Avec ses personnages fébriles il nous livre de belles séquences d'émotions jamais surfaites en particulier celle où Sandra, la prostituée, danse sur les Rita Mitsouko et celle Julie, la soeur de Manu, chante à l'opéra. A ce moment-là, la vie s'arrête et la maladie est en suspend.

12:13 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Ce film, évocation magistrale de l'apparition du sida en France (rarement porté à l'écran)et de toute une époque d'insouciance éphémére, vaut réelement le détour!Sans jamais tomber dans le mélo ou le misérabilisme, il dépeind avec une grande justesse les destins de cinq personnages (Au passage, Johan Libéreau, Sami Bouajila, Emmanuelle Beart,Michel Blanc et Julie Depardieu sont tous parfaits)bouleversés par l'arrivée de la maladie, entre espoirs et anxiétés...Réelement un film impeccable et épatant

12:13 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un sujet difficile traité avec sobriété par un André Téchiné au sommet de sa forme... Johann Libéreau rayonne dans un rôle complexe, Sami Bouajila est d'une justesse impeccable, Emmanuelle Béart y trouve son meilleur rôle depuis "8 femmes", Michel Blanc est émouvant et noir ,et Constance Dollé est exemplaire dans le rôle d'une prostitué... Et puis il y a Julie Depardieu, exemplaire...

12:14 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Le témoin c’est André Téchiné, touché de prés et de loin par l’apparition du sida dans les années 80. Un sujet très personnel traité pourtant avec le recul nécessaire pour bien considérer l’évolution du fléau (apparition des premiers préservatifs, des premiers dépistages par exemple) et son ampleur, notamment dans le milieu homosexuel. La maladie n’est donc pas une simple toile de fond où le réalisateur aurait put inscrire ces protagonistes mais presque un personnage à part entière tant son ombre macabre imprime chaque centimètres de pellicules. On découvre ces ravages en même temps que les personnages, dont le réalisateur commence par décrire quelques moments de bonheur, une façon de plus d’accentuer la rupture. Mais les Témoins est surtout une histoire d’amour dont le quatuor de personnages permet d’illustrer chaque facettes : frustrations ( le duo Blanc-Libéreau, acteur aussi jeune que magnétique), naissance d’une relation (Bouajila-Libéreau), retrouvailles, difficulté de la vie en couple, d’élever un enfant entre autres. Les témoins ne s’encombrent pas plus de préjugés que de sentiments faciles et s’impose comme un ode à la vie qui touche par sa sincérité.

12:14 PM

 
Anonymous Anonyme said...

D’excellents acteurs, un regard affûté, un scénario remarquablement construit, une étude de mœurs appuyée sur des personnages crédibles, bref du bon boulot qui fait un bon film. Pas un « grand » film (désolé pour les aficionados des Cahiers du Cinéma) mais un bon, sans aucun doute. Étonnant pourtant que l’émotion ne passe pas. Peut-être, à force de vouloir agir en entomologiste, Téchiné s’éloigne-t-il un peu trop de ses personnages. En se penchant sur une période de notre histoire récente, il tombe du côté du document, sinon du documentaire. Cela dit, allez le voir, c’est quand même du bon cinéma !

12:15 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Porté par une pléiade d'acteurs originaux et talentueux,ce film nous replonge parfaitement dans les années 1980,années de l'apparition du virus du sida. Le scénario est fin,juste et très réaliste. André Téchiné n'a rien perdu de sa main d'artiste. A voir!

12:15 PM

 
Anonymous Anonyme said...

L'eau toujours menaçante , rarement bleue et jamais quand on s'y baigne ...La musique angoissante , douloureuse...Le rouge et le jaune des costumes, couleurs chaudes mais violentes , rouge de l'appartement Parisien ,jaune des calanques de Marseille , du bleu rarement, presque jamais de vert...et puis l'ange Manu , sourire à damner un saint , extraordinaire Libereau que je ne connaissais pas et qui s'est glissé dans ce personnage de garçon lumineux ...Les références de l'intellectuel Adrien , Eros et Athéna , la cité Grecque et Sodome , Velazquez et Shakespeare ...son second degré quand la situation frôle le pathétique ...Enfin dans ce tourbillon de vie filmé à 100 à l'heure deux instants de paix: la soeur de Manu qui chante à l'opéra et la mère de Sarah qui lui explique sa naissance. L'émotion par dessus tout qui nous empoigne soudain quand Medhi revoit Manu malade , le cercueil qui rejoint ce petit village de l'Ariège sous la neige ...Combien sont-ils ces jeunes garçons aux désirs désordonnés -ce que permettait l'époque - et qui ont fini eux , contrairement à Manu , seuls, sans même un Adrien , complètement seuls ...abandonnés même par leur famille ... Voir ce film était pour moi un devoir de mémoire .... J'ai aimé tous les personnages et peu importe les petits anachronismes ....C'est un petit chef d'oeuvre d'intelligence et d'humanité ....J'ai bien peur qu'il ne reste pas longtemps à l'affiche ! Courrez !

12:16 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un film porté sur le mélange de l'amitié, l'amour, la vie en fait d'aujoudhui.En effet, il est surtout basé sur la maladie du sida qui dans le monde d'aujourdhui est concerné par toutes personnes aussi bien dans les milieux modestes que dans les milieux bourgeois.Ainsi que les pays du monde entier aussi bien les pays défavoriés que les pays riches.Le sujet du film est très dure mais super émouvant.Il nous fait comprendre que le sida peut concerné toute personne même en aillant des rapports une fois on peut aussi bien l'attrapé.Donc il faut bien se protéger.Bravo aux réalisateurs d'avoir choisi ce sujet qui fait bien réfléchir.

12:16 PM

 
Anonymous Anonyme said...

N'ayant pas vu la bande annonce et me fiant seulement à l'affiche (pas très convaincante et peu explicite) et au résumé, je me suis décidé pour aller voir ce film. Et quel film !!! Je n'ai pas été déçu de ce choix. Les acteurs sont admirables et leur personnage nous font entrer dans leur intimité sans voyeurisme ; il m'aura également permis de découvrir un jeune acteur : Johan Libéreau. Le SIDA a commencé à être connu il y a (déjà) une vingtaine d'année et continue encore de faire des ravages. Merci à toute l'équipe du film de permettre de le rappeler. L'amour ne devrait pas causer la mort. Un film à voir sans hésiter.

12:17 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un film dur et poignant sur l'apparition de l'épidémie du SIDA. Non pas une analyse clinique, ni une chronique historique, mais simplement la façon dont un petit microcosme de personnes voit sa vie bouleversée par cette nouvelle maladie. Les acteurs sont tous excellents. Quleques minuscules bémols: les quelques anachronismes un peu voyants, l'utilisation sans parcimonie du filtre jaune pour faire vintage, et l'affiche miteuse digne d'un teen-movie. Du grand cinéma, mais apportez vos mouchoirs

12:17 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Si l'affiche ne donne pas envie de voir le film il faut passer outre et voir ces"témoins"indispensables de ce passé loin et si proche à la fois.Une émotion parcourt ce film traversé de sublimes fulgurances et d'une belle sensualité.Des acteurs au top.A voir d'urgence

12:18 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un excellent film sur le thème du sida, très émouvant. Le jeu des acteurs est très juste , ils fonctonnent très bien ensemble. Le sujet est très dur et très actuel , et donne à réfléchir.

12:18 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Les témoins,c'est à la fois les acteurs de ce somptueux film, excellement bien mis en scène, avec des images sur l'eau dignes d'une super8 (Ah nostalgie), et nous-mêmes, témoins des années sida, maladie que nous passons sous silence et que Techiné vient nous rappeller avec simplicité, lucidité et en gagement, jusqu'à travers des anachronismes, évidemment présents pour confondre les deux époques (les années 80 - l'apparition de la maladie- et les années 2000- où les problèmes sont les mêmes, mais la stigmatisation déportée vers un individualisme lénifiant. Sommes-nous dans une société désincarnée, schïzoide?

12:18 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un film sur la vie et la maladie, l'angoisse et l'incertitude au moment de la découverte du SIDA. J'ai malheureusement l'impression qu'à l'heure actuelle, plus personne n'angoisse alors que le virus est toujours là... Les comédiens sont bons à commencer par Michel Blanc. Juste un petit détail. Le film se passe dans les années 80... Quand Johan Libéreau se retrouve à l'hôpital, les draps sont brodés 2006... Mais que fait la police ???

12:19 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un très beau film sur la vie, l'amour et l'amitié, perturbé par l'apparation d'une maladie inconnue à l'époque qui frappe d'abord des populations fragiles et qui fait peur. La réalisation est excellente tout comme les acteurs qui ne versent jamais dans le pathos. Johan Libéreau incarne à merveille un jeune homme innocent, un peu naïf, qui débarque à Paris et qui peut librement vivre sa sexualité. Ce film nous rappelle que le sida c'est la guerre. On en a malheureusement besoin.

12:19 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un très beau film qui vous reste en tête après votre sortie de la salle. André Techiné aborde une période vraiment peu traitée dans le cinéma grand public et on apprend beaucoup de choses sur la façon dont l'apparition du SIDA a été vécue dans la société. Le film est remarquablement interprété, de Michel Blanc (qui excelle dans tous les registres) à Emmanuelle Béart (admirable aussi) en passant par Sami Bouajila (vraiment exceptionnel). A recommander.

12:19 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Une flash-back dans les années 80, où l'irresponsabilité de nos têtes pensantes du milieu médical, mélée à l'insouciance des années "sans risque"...! Ont envoyé à la mort, nombre d'amants sans mise en garde...!! Ce magnifique film nous embarque dans la fougue amoureuse et simplement belle, d'un jeune éphèbe & son néo-homo, pourtant flic émérite dans une brigade des moeurs...! Ce film dérange peut-être par sa franchise dans "l'image"...Mais ils s'aiment, dangeuresement, mais que s'est beau et interprété si génialement... A ne pas manquer...!

12:20 PM

 
Anonymous Anonyme said...

C'est intense. C'est de plus trés bien joué. Un sujet grave qui arrive simplement et sans qu'on y prenne garde. Les journées Sidaction commencent. C'est parfois léger alors que la gravité reste forte à chaque seconde. Des acteurs qui sont à la hauteur du sujet et qui reste toujours trés juste. La vie continue néanmoins.

12:21 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Que dire de plus sur ce film après tant d'éloges? Un film nous touche,nous émeut lorsqu'on y pense encore plusieurs heures après,c'est le cas pour ce superbe film profondément humain,sobre,toujours juste et ne sombrant jamais dans le pathétique,raccourci auquel il aurait été facile de céder... Je ne connaissais que très peu Téchiné mais ce film nous invite à découvrir son oeuvre,j'ai lu partout que c'était son meilleur film,je ne peux en attester mais excepté Jeanne et le garçon formidable dans lequel Mathieu Demy incarnait avec beaucoup de justesse un séropositif,peu de film ont traité ce fléau avec autant de brio. On est évidemment submergé par l'émotion quand on découvre en même temps qu'Adrien les tâches sur le corps de Manu,à partir de ce moment-là,plus rien ne sera comme avant. Il y a un avant la maladie et un après,le jeune homme fougueux,assoiffé de sexe et adepte des bois peu fréquentables se retrouve reclu chez Adrien,se désagrégeant inéxorablement. On voudrait que la maladie l'épargne,qu'il "guérisse",on aurait envie de prendre une baguette magique pour qu'il continue de nous charmer par son sourire enjôleur,sa présence terriblement attachante. Même si Manu est le personnage clé, celui que tout le monde désire,n'oublions pas de citer Sarah(une Emmanuelle lumineuse,même sans la robe jaune)Medhi(Sami me fait un peu penser à Roshdy Zem,très crédible dans ce rôle pourtant pas évident)Adrien(Michel Blanc très impliqué dans ce rôle de médecin homosexuel frustré sexuellement) Enfin,Julie Depardieu,égale à elle-même,parfaite en apprentie chanteuse lyrique. Bref,on vit avec Manu,Sarah,Medhi et les autres,on a même l'impression d'avoir partagé leurs sentiments,leurs peurs(On tremble quand Medhi fait une prise de sang)leurs doutes... C aussi un film très beau esthétiquement parlant,les scènes d'amour filmées avec beaucoup de délicatesse et de pudeur nous offrent le plaisir d'admirer les corps éloquents de Sarah,Medhi et Manu. On ne retient que le meilleur!

12:21 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Virtuosité et talent dans la mise en scène. Des acteurs qui habitent leur personnage. On sort pas tout à fait indemne de la salle, mais avec une sensibilité décuplée par l'émotion. Bravo!

12:22 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Dernier film d'André Téchiné, «Les Témoins» (France, 2007) aborde le thème de l'apparition du SIDA dans les années 80. Introduction dans le milieu homosexuel, victime principal du SIDA dans les pays développés, dans l'engouement général pour une période véloce où devient commun la surconsommation, où naissent les beats haletants du rap, de la techno et d'une nouvelle variété (cf. Les Rita Mitsouko) . C'est en arrière plan que se passent tout ces changements, car c'est bel et bien dans le SIDA que creuse Téchiné. Au début rien ne nous est dit, sur fond de générique rapide et oppressant, le film s'ouvre. Ce n'est qu'au fil du film que se dévoile la réel thématique (exergue du SIDA et de l'homosexualité). Déjà par l'empressement de l'ouverture, Téchiné témoigne de sa nécessité de témoigner. Il, le réalisateur, les acteurs et nous, ce trio cinématographique, nous sommes Les Témoins. Dire la naissance du SIDA, oui, mais vite pour Téchiné. Cette rapidité ne percute jamais dans le néant, elle ne souffre d'aucune maladresse, car André Téchiné maîtrise son propos et sait quoi dire sur ce sujet touchant et personnel. Car si « Les Témoins» touche c'est car le SIDA est encore présent et nous concerne tous. On se sent donc d'autant plus concerné par la décrépitude maladive de Manu (Johan Libéreau), illustré sans apparats. Soutenu par une musique classique, opposée à la culture populaire de l'époque et pourtant tellement en adéquation, le film possède un air de tragédie mais un tragédie vraie qui repose sur une expérience réelle et mondiale. C'est aussi pour ça que «Les Témoins» est un chef d'oeuvre, car s'il s'ancre dans une époque, il touche toutes les contrées, tant l'Europe développée que l'Afrique de l'apartheid. André Téchiné, en auteur de génie réussi à conjuguer sa direction d'acteur singulière à sa réalisation et son montage qui, appuyé par des gros plans et des plans d'ensemble, n'est pas sans rappeler ses origines de la Nouvelle Vague.

12:22 PM

 
Blogger Unknown said...

Avec libereau on ne peut pas être déçu!

12:46 PM

 

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