Les gays vus par le septième art!!
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mardi, mars 06, 2007

Loggerheads




Date de sortie : 14 Mars 2007
Réalisé par Tim Kirkman
Avec Kip Pardue, Tess Harper, Bonnie Hunt
Film américain.
Genre : Drame, Comédie
Durée : 1h 35min.
Année de production : 2005
Distribué par We & Co




Inspiré de faits réels, Loggerheads raconte trois histoires différentes qui commencent toutes en Caroline du Nord, le jour de la fête des mères :
A Kure Beach, Mark, un jeune et séduisant vagabond venu protéger les tortues des mers, rencontre George qui tient un petit motel sur le bord de mer.
Dans la petite ville d'Eden, Elizabeth se demande ce qui est arrivé à son fils qui a quitté le domicile familial depuis des années après une querelle avec son père, un pasteur conservateur.
A Asheville, Grace quitte son travail à l'agence de location de voiture pour tenter de retrouver le fils qu'elle a dû abandonner, étant adolescente.
Ces trois histoires finiront par se mêler pour ne faire qu'une.

>> Site officiel

8 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Selon Tim Kirkman, l'un des thèmes du film est le chemin de la honte vers la destruction. Il distingue plusieurs types de honte : celle d'abandonner, celle d'être abandonné, celle d'être stérile, celle d'être gay... Le film montre comment transformer cette honte en quelque chose de positif et d'optimiste.

2:40 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Loggerheads a été présenté en sélection officielle au Festival de Sundance en 2005, ainsi qu'aux Festivals Gay et Lesbien de Paris en 2006 et de Bruxelles en 2007. Il a reçu le prix du Jury à l'Outfest de Los Angeles en 2005, ainsi que deux prix du public, l'un au Florida Film Festival et le deuxième au Nashville Film Festival (2005).

2:42 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Le réalisateur s'est inspiré de l'histoire vraie de Diana Ricketts, qui a du abandonner son enfant à cause de son jeune âge. Plusieurs années après, elle voulu savoir ce qu'il était devenu mais elle n'a pas pu, à cause des lois de Caroline du Nord des Etats-Unis qui préviennent ce genre de demandes et les empêchent, dans le but de préserver l'équilibre des familles adoptives. Elle a alors fait appel à un détective privé, qui lui appris que son fils était mort du Sida à l'âge de 27 ans. Elle a découvert qu'il avait souhaité connaître l'identité de ses parents biologiques, mais qu'on lui avait refusé l'accès à son dossier, toujours à cause de cette loi concernant l'adoption.

2:43 PM

 
Blogger Jaleco said...

salut mes ami...

ici ce un ami des brazil qui parle france me ne pas ecri biem...

alors, je viem ici pas que ton blog ces magnifiq...

je adore paris pas que ma mere e' francese, et jaime beaucop le film e festivals france!!!

a tout suit

10:34 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Très bon film, très émouvant. La bande son est très agréable, et bien que le thème soit très dur, il est traité tout en douceur.Bonnie Hunt et surtout Kip Pardue sont excellents. J'ai hâte de le revoir en Victor Ward, ça pourrait bien être le role de sa vie et faire exploser sa carrière.

11:07 AM

 
Anonymous Anonyme said...

Voici un petit film choral indépendant,maîtrisé et intelligent.Contrairement à Garcia pour "Selon Charlie" ou Innaritù pour "Babel",chaque histoire (3 pour tout dire) de ce film est égale (par le temps de durée,les évènements,le cycle du montage),et il paraît impossible d'en préférer une à l'autre,car les scènes sont reliées d'une façon plus intime que "Babel" ou "Selon Charlie" (pour ne citer qu'eux).Ce qui est une grande qualité d'un côté (le film est alors plus cohérent et il n'engage pas à une préférence,et même techniquement ou rythmiquement,les trois histoires sont toutes aussi bien réalisées,et ne s'étalent pas comme celles de "Babel" dans le monde,montrant différentes cultures,différents enjeux et des évènements extrêmes,ce qui permet une plus grande facilité de vision et de relation,formant des passerelles plus agréables à voir et moins casse-cou).Pourtant,ce cercle intime et fermé est aussi d'un autre côté un défaut,car il n'y a aucun dépaysement dans les sentiments (puisque tous les personnages vivent le même drame de la même façon),et donc aucune originalité,ce qui handicape par la même occasion les idées de transition multiples pour ce genre de film.Cela ne veut pas dire que l'on s'ennuie,mais son manque d'audace flagrant se fait vite ressentir,ce qui est vraiment dommage,d'autant plus que le film a un vrai potentiel émotionnel et une troupe d'acteurs magnifiques et justes.Les connecteurs s'esquissent peu à peu à travers un joli mais fragile scénario et une belle mise en scène,mais qui auraient pris plus d'ampleur si le film était plus lointain et vague dans les rapports entre chaque scène,chaque personnage,comme Innaritù l'a si bien fait avec "Babel",pour finalement les rassembler en un seul drame épique,même s'il était parfois inégal.

11:07 AM

 
Anonymous Anonyme said...

C'est franchement dommage que ce film soit aussi mal distribué, aucune copie en province et quant à Paris n'en parlons même pas ... Bref au delà de cette problématique c'est un film extrêmement sensible avec des acteurs et actrices remarquables. Belle photo et surtout très beau scénario. Une mise en scène peut-être un peu classique ... En tout cas moi j'ai été très ému par son sujet ... à voir si vous trouvez le film près de chez vous!

11:08 AM

 
Anonymous Anonyme said...

Décidément, le cinéma indépendant d’outre-Atlantique nous envoie régulièrement des perles que les spectateurs auraient bien tort de négliger. Réalisé en 2005, ce Loggerheads a fait le tour des festivals, glanant un nombre impressionnant de récompenses, ce qui lui a permis de s’immiscer dans quelques-unes de nos salles obscures. A partir de trois histoires parallèles qui finiront par se rejoindre, Tim Kirkman analyse la place des homosexuels dans la société américaine contemporaine. Toujours rejetés par une majorité de la population, ils ne sont pas ouvertement critiqués, mais tout simplement ignorés, cachés, dissimulés telle une maladie honteuse. Dans une société encore marquée par l’influence néfaste de la religion, il est difficile de trouver sa place.
L’auteur dénonce cette hypocrisie avec une force peu commune, s’attachant à décrire des êtres blessés par la vie, contraints de s’incliner face à la pression moralisatrice de leur entourage proche. Avec un scénario mélodramatique que n’aurait pas renié Douglas Sirk, le cinéaste parvient à signer une œuvre feutrée et d’une très grande pudeur. Loin de toute surenchère, il suit le parcours de ses personnages avec une attention de chaque instant, ne se laissant jamais aller au sentimentalisme facile. Par petites touches impressionnistes, il nous amène à comprendre chaque individu, sans jamais en condamner un seul. Peu à peu le drame qui se joue nous prend à la gorge et une émotion persistante s’immisce, nous laissant au bord des larmes lorsque arrive le mot fin. A l’aide d’une très belle musique - une simple guitare sèche utilisée avec parcimonie mais intelligence - Tim Kirkman touche juste et nous fait partager les tourments de ses protagonistes torturés, notamment grâce au jeu intériorisé de Bonnie Hunt et Tess Harper, toutes les deux bouleversantes en mères frustrées. Si la métaphore de la tortue est un peu trop signifiante, elle apporte tout de même un brin de poésie à ce drame psychologique proche du cinéma de Bergman. Et ce n’est pas un petit compliment !

11:12 AM

 

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