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mercredi, avril 04, 2007

L'Eveil de Maximo Oliveros




Date de sortie : 04 Avril 2007
Réalisé par Auraeus Solito
Avec Nathan Lopez, Soliman Cruz, JR Valentin
Film philippin. Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h 40min.
Année de production : 2005
Titre original : Ang Pagdadalaga ni Maximo Oliveros
Distribué par Zelig Films Distribution




La pureté du premier amour se retrouve confronté à l'horreur et à la corruption des quartiers pauvres de Manille, telle est la base de l'éveil de Maximo Oliveros.
Maximo est profondément dévoué à sa famille de petits voleurs. Il nettoie la maison, cuisine, nettoie leurs sous-vêtements, recoud leurs jeans, et quand cela s'avère nécessaire, leur sert d'alibi. Son monde tourne autour de son père et de ses deux frères qui l'aiment et le protègent en retour. Jusqu'à ce que Maximo rencontre Victor, un policier honnête et séduisant. Ils deviennent amis. Victor encourage Maximo à se construire une vie meilleure, ce qui déclenche la colère de sa famille...

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3 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Le cinéma philippin est extrêmement rare sur les écrans internationaux, et le premier film de Auraeus Solito sort en France après un long parcours en festivals. L’affiche colorée de L’EVEIL DE MAXIMO OLIVEROS annonce une comédie fofolle, mais le ton est tout autre. Le jeune cinéaste conte en effet le quotidien d’un adolescent pris entre ses désirs et la réalité, entre sa féminité et la masculinité familiale. Une œuvre finalement riche malgré son économie de moyens, et son image numérique brute de décoffrage. A la fois documentaire sur les fractures sociales dans les Philippines d’aujourd’hui, et fiction romanesque sur la jeunesse, cette chronique ne manque pas de charme. Le mélange entre réalisme et poésie fonctionne grâce à une vraie délicatesse derrière la cruauté, qui ne tombe jamais dans la mièvrerie, ni dans le glauque pour le glauque. Solito a un vrai regard sur ses personnages, et dirige ses comédiens avec talent. Enfin, l’humanité l’emporte malgré tout, et avec elle, l’espoir de jours meilleurs, ou en tout cas la détermination à rester debout. Une découverte et un auteur à suivre.

11:36 AM

 
Anonymous Anonyme said...

C'est un film paradoxal. A la fois documentaire et fiction. Des personnages à la fois attachants et détestables, exception faite pour Maximo qui reste splendide tout au long du film. Un film que l'on peut déstester autant que l'aimer. Un film qui nous transporte dans les airs mais qui nous ramene aussi à une dure réalité. Maximo nous séduit par son charme, sa beauté, sa fraîcheur, sa fragilité dans un monde brutal et sans pitié. Finalement, c'est un film touchant de sincérité et comme Maximo, on reste sans voix à la question "c'est quoi l'amour?".

11:52 AM

 
Anonymous Anonyme said...

Au début du film on craint d'avoir à subir une énième docu fiction sur les bas fonds d'une grande métropole dans un pays en voie de développement. Rio, Mexico, Manille même combat. La saleté dès la première image, la délinquance, la violence, la police. Heureusement Maximo, par son unique présence, apporte la fraicheur et la poésie qui vont donner tout son charme au scénario. D'ailleurs quand vers les deux tiers du film on voit moins Maximo, on s'ennuie devant les éternelles scènes de règlement de compte. Et puis Maximo revient. Il a changé. Je ne dirais pas qu'il s'est éveillé. C'est presque même le contraire. Maximo est un beau personnage. Il n'est pas malheureux, pas pauvre. C'est une sorte d'Amélie Poulain qui finalement endossera l'imperméable de Derrick. On ne peut donc pas parlé d'éveil ni de blossoming, épanouissement en anglais. Je vis en Asie et des Maximo il y a en beaucoup. Il n'y a rien d'outré dans ce personnage. Rien de pervers non plus. Ne dévoilons pas la fin, disons simplement qu'elle très émouvante. Il faut regarder la petite séquence après le générique de fin. C'est à ce moment qu'on comprend que le film est parfaitement maitrisé de bout en bout par le réalisateur. Il devient évident, par exemple, que ce n'est pas hasard que le beau policier apprend à siffler à Maximo. Le réalisateur nous mène là il le veut et on en arrive à accepter ce dénouement un peu amer mais tellement réaliste.

11:52 AM

 

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