Les gays vus par le septième art!!
Romance, Comédie, Fantastique, Drame, Aventure, Horreur, Fiction... et Queer!

mercredi, octobre 10, 2007

Avant que j'oublie



Date de sortie : 17 Octobre 2007
Réalisé par Jacques Nolot
Avec Jacques Nolot, Jean-Paul Dubois, Marc Rioufol
Film français.
Genre : Drame
Durée : 1h 48min.
Année de production : 2007
Interdit aux moins de 12 ans
Distribué par ID Distribution




Pierre, 58 ans, se confronte à l'évolution du temps... de la maladie... de la mort... Etranger au monde moderne, il s'enfermera chez lui... face à l'écriture... au manque d'inspiration... à la mort soudaine d'un ami cher. Il ira au bout de son parcours.

17 Comments:

Anonymous Anonyme said...

Un très beau film, grave, mélancolique et drôle sur la vieillesse, la solitude, l'amour, la beauté et… l'argent, toujours l'argent. Une très belle surprise pour ceux, comme moi, qui n'avaient jamais rien vu du cinéma de Nolot.

2:33 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Profond, bouleversant, délirant, un grand mélange des genres, très savant, jubilatoire, et d'une mélancolie digne des plus grands. Du vrai cinéma.

2:36 PM

 
Anonymous Anonyme said...

waouh, merci le cinéma français, y a pas mieux, sensibilité, tout est réuni pour faire de ce film un bijou... je suis littéralement fan...bref bravo!!!

2:36 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un grand film lyrique et désenchanté, portant un regard très cru sur la vie, le sexe, le désir, mais un regard aussi très doux et consolateur. Ca fait penser à Guibert. Il y a dans ce film quelque chose d'aussi profond que dans A l'ami qui ne m'a pas sauvé la vie. L'errance d'un être qui ne parvient pas à s'attacher, à se faire à l'idée de la vie, mais non plus à celle de la mort. le texte est très beau, très bien écrit. Il faut voir ce film.

2:37 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Avant que j'oublie est un réel cadeau que nous offre ici son réalisateur Jacques Nolot. Une entrée dans son intimité, dans sa vie d'ancien Gigolo qui doit affronter la maladie. L'écriture semble être ce qui le maintient dans la poursuite du tunnel dans lequel il nous plonge. Les dialogue sont d'une rare qualité. Une écriture comme on n'en fait plus. Une perle. Longtemps que la qualité ne s'était plus vue au cinéma

2:37 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Jacques Nolot est un témoin. Un témoin partial et privilégié sur des sujets qu’on évoque peu ou mal quand on traite d’homosexualité… La vieillesse, la maladie, la solitude, la mort. Quatre thématiques récurrentes affichées, qui se juxtaposent, s’entremêlent dans une tranche de vie filmée. La vieillesse, parce qu’à 40 ans dans les bars on est déjà vieux et donc avoir 60 ans comme Pierre ici, c’est être mort aux yeux de la communauté, aux siens aussi. Ne reste qu’un petit groupe d’amis, qui confrontés aux mêmes ressentiments disparaîtront l’un après l’autre. La maladie, à travers le VIH sur laquelle les nausées, les diarrhées, les prises de médicaments perturbent moins qu’une perte de cheveux venant compléter le tableau cauchemardesque d’un corps détruit par le temps. Par ce manque de confiance, par ces préjugés la solitude est omniprésente, l’amour se monnaye, et ce n’est pas de l’amour. Restent les souvenirs, les lettres d’amants passionnés et fougueux, des objets du passé… Et la mort, celle de Pierre qui effraie autant qu’elle le séduit, celle des autres aussi, injustes. Le partenaire de toujours, par exemple, trop négligent pour sa succession qui laissera de fait une infamille spolier celui qui a partagé sa vie. On trouve tout cela dans « Avant que j’oublie », titre prémonitoire d’un fatalisme cruel. Nous sommes loin ici de « Queer as folks » ou des « Nuits fauves » qui appartiennent au fantasme de la gay attitude. Le constat est amer. Nolot nous le jette à la face, certes avec beaucoup de maladresse mais tellement de réalisme. Son message est universel, homo, hétéro, la finalité est la même : la vieillesse détruit tout.

2:38 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Contrairement à ce que je prévoyais je suis sorti de ce film regonflé à bloc, et en étant un peu plus optimiste sur l'avenir. Je n'arrive pas encore à analyser pourquoi. Tout simplement peut être pour essayer de ne pas finir comme ça ? Car Avant que j'oublie n'est pas un film triste, au contraire et son histoire est celle d'un homme qui, finalement, veut vivre. Comme dans le récent et magnifique 4 mois, 3 semaines, 2 jours, il n'y a ici pas de musique. Elle n'apparaîtra que pour la dernière scène pour la sublimer et la rendre encore plus magnifique. Cela ajouté à un gros point noir qui grossit lentement dans un long plan en guise de générique peut braquer d'entrée. Tout comme le sujet. Même si on est à mille lieue de ressembler au personnage principal ou à sa vie, son histoire peut toucher tous les homos. Cela risque d'être peut être plus difficile pour les hétéros. La première scène très longue, sombre, très ennuyeuse laisse présager le pire. Mais petit à petit on est pris par le quotidien de Pierre et on le suit avec intérêt entre sa solitude, ses anciens amants, ses amis et ses gigolos. Même s'il vit dans un milieu plutôt bourgeois et assez particulier, une foule de références et de clins d'oeil le rapproche un peu de ce qu'on a déjà vu ou croisé. L'interprétation est un peu décalée, un peu théâtrale mais on s'y fait très vite. Les acteurs sont presque tous non professionnels, hormis Jacques Nolot et Marc Rioufol il n'y a aucune tête connue. La mise en scène est très sobre, un peu froide, un peu rigide, très lente, avec de longs plans à la limite du contemplatif. Les dialogues sont à la fois très crus, souvent drôles mais toujours magnifiques et réalistes. La dernière scène sans dialogue elle, mais avec la seule musique du film, est d'une beauté glaçante, terrible, à la fois désespérée, tragique, mélancolique mais aussi pleine d'espoir pour l'avenir. En fait à l'image de l'histoire à laquelle nous venons d'assister. Un film grave, mélancolique,intime.

2:38 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Déjà, le point noir au milieu de l'écran blanc qui fait se convulser d'angoisse les parigots assis dans la salle, d'emblée, j'adore. Un très bon film de bandits, avec des vieux voyous bien filous et coquins, ceux qui restent, ceux morts au combat, les coups, les cicatrices, les butins, les planques, les mises à prix par tête de pipe, les souvenirs de guerre, un sheriff à moto, et surtout un code d'honneur qui n'existe plus. De vagues (vaines ? on n'espère pas ; malgré la fin : requiem formidable, mais finir comme ça, chais pas, c'est triste tout de même) tentatives de transmission d'une tradition. Braquage de salle réussi. Les gays gloussent comme des chiens de Pavlov à certains signaux, mais Nolot ne leur donne pas ce qu'ils attendent, en bon Renardeau. Ne tombe jamais là où d'autres auraient sombrés. Scènes qui durent ce qu'elles durent, n'en déplaisent aux couillons pressés et mal léchés hé hé hé :D

2:39 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un beau film excellemment réalisé (l'interprétation est moins bonne selon moi: je trouve le jeu des acteurs peu naturel dans certaines scènes) qui est inhabituel dans le monde actuel du cinéma et se rapproche sans doute du théâtre de la cruauté dont parle Artaud.

2:45 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Jacques Nolot, habité par un profond mal de vivre, parfois apparent, parfois latent, nous livre dans AVANT QUE J’OUBLIE une palette complète de ses angoisses intérieures. Mais le spectateur aura beau partager certaines de ces mêmes angoisses, le film n’étant qu’un constat de ces angoisses, rien de plus, son intérêt s’en trouve très limité. Plus limité encore car AVANT QUE J’OUBLIE est un film hermétiquement clos, il n’y a de place que Nolot ; il aura beau se mettre à nu entièrement et publiquement, c’est un monologue, le rapport avec le public est quasi-inexistant. On en vient alors à se poser la question : Cette auto-flagellation était-elle vraiment nécessaire ? Avait-on besoin de voir sortir un film si personnel, au point d’en être fermé au public ? A croire que le psy ne lui suffisait plus, c’est à nous cinéphiles que Nolot confie sa misérable vie, dans toute sa crudité, aussi honteuse soit-elle, et à travers de nombreux et répétitifs bavardages existentiels. Complaisant dans sa propre douleur, le résultat est glauque et à la limite d’être déprimant ; mais pas pour autant raté, Nolot a tout de même réussi à faire passer son message, manque maintenant une certaine maîtrise...

2:45 PM

 
Anonymous Anonyme said...

La grande originalité du film de Jacques Nolot n’est pas de montrer les angoisses de mort, tout du moins directement, des personnages comme lui-même atteints ici du SIDA, mais de les faire confronter à une autre type d’angoisse : celle de vieillir. Tous ces quasi sexagénaires dont Nolot lui même, aussi bon acteur que metteur en scène, ne pensent ainsi qu’à faire des pipes à des jeunes hommes, qu’on suppose bien montés, afin d’en pomper leur jeunesse. Une belle mise en scène, de bon acteurs qui parfois nous font ressentir un certain malaise allié aussi à une ironie non dissimulée Avant que je n’oublie est un bon film, bien en dessous de l’absolue réussite de l’arrière pays mais supérieur à La chatte à deux têtes, beaucoup trop glauque à mon sens. Le film n’est pas exempt de longueurs (telle l’histoire de l’héritage) mais est à voir. Il est aussi drôle et empreint d’un fort narcissisme (trop ?) comme la scène où Nolot décrit la liste des effets secondaires de sa future tri-thérapie. Mélangeant les expériences personnelles avec la pure fiction d’une façon très habile, Nolot est un cinéaste personnel aussi bien que bon acteur, tel dans quelques films de Téchiné avec lequel il partage certains idées et aspirations intellectuelles et narratives.

2:49 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Un journal intime intéressant car sincère.On peut parfois trouver tout ça nombriliste mais la réalisation est assez soignée pour s'y attarder.

2:49 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Curieux ratage (j'avais aimé L'arrière pays et adoré La chatte à deux têtes), entre radicalité de la forme et ineptie du propos, lentement décoré par une série de postures que Nolot pensent comme non-conventionnelles, et qui sont parfois drôles, parfois pas. La poursuite d'un rêve creux, la victoire d'un fantasme, filmé sans ironie. Ca pourrait être touchant si ça ne se revendiquait pas anti-bourgeois toutes les trente secondes. Conviction appuyée (mais en vérité démentie) par des références tronquées à Deleuze, Barthes, et Pasolini. Mais Nolot n'est pas Pasolini. Et sa pensée n'égale pas un dixième de seconde celle de Deleuze. Quant à son antibougeoisie, elle est aussi conformiste dans son application factuelle que celle de Barthes. En ne cessant de s'adresser aux bourgeois, Nolot exclut le quidam dans mon genre sans trop de principes moraux bien établis, et finit par s'agréger à la société qu'il croit vilipender en choquant.

2:50 PM

 
Anonymous Anonyme said...

M. Nolot ne s'interesse qu'au sexe et à l'argent. Les sentiments sont absent, mais peut-être que M. Nolot est extrêmement pudique... Si vous voulez voir un homosexuel qui se meurt, allez voir "Les nuits fauves" de Cyril Collard. Quant à M. Nolot, oublions le...

2:50 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Scénario. Acteurs. Dialogues. J'ai rarement vu un film où ces trois éléments se mariés de telle manière que l'ennuie était extrême. Je m'attendais à un film plein d'émotions où je pourrais ressentir la douleur et la détresse d'un homme. Et bien c'est loupé !

2:51 PM

 
Anonymous Anonyme said...

En sortant, je me suis demandé si j'avais vu le même film que les critiques professionnelles qui disent tant de bien de ce long-métrage. Cela ressemble à un auto portrait et ce n'est jamais touchant. Le personnage attire bien la pitié tant sa vie est triste et ennuyeuse mais aucune empathie. Est-ce lié au jeu des comédiens ? ou plutot à l'absence de jeu de ces non-comédiens ? à l'absence de mise en scène ? à l'absence de dramaturgie ? j'hesite..

2:51 PM

 
Anonymous Anonyme said...

Trop long, trop noir, ce film m'a ennuyé. Des scènes du quotidien qui n'en finissent pas, des dialogues récités comme des vers, je n'en pouvais plus..

3:16 PM

 

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